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Distance parcourue : 2322 km
(1290 km depuis Cahors)
Distance parrainée : 3082 km
(1990 km depuis Cahors)

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Regard sur le 1er tronçon

Dimanche 21 août 2011 

 

 

 

Il est 9h. Je viens de prendre mon petit déjeuner à l'hôtel de la Montagne. Le patron et la patronne sont très ouverts et engagent facilement la conversation. Bien entendu, les sujets ne sont pas les mêmes que dans les familles d'accueil.

L'orage éclate; un air frais chasse la moiteur nocturne de la chambre. Je suis à l'abri. Je suis bien ! Les pélerins du Moyen-Age n'avaient certainement pas cette chance !

 

Ce n'était pas un concert hier soir. Je ne sais comment qualifier la prestation. En fait, c'est une association de Dijon composée d'une soprano, d'une présentatrice, d'une lectrice et d'un "arrangeur" musical. Ils vont de château en église, abbaye... et déclament des poèmes, chantent des extraits d'opéra, des chants sacrés (Ave Maria par exemple). Leur répertoire est très éclectique, européen, et couvre une période très vaste de la Renaissance à nos jours...

Ce récital a été donné hier soir parce que St-Bernard, qu'on fête le 20 août, était élève des chanoines de St-Vorles.

 

Pour la première fois, il y a une réelle référence au pélerinage (la coquille à Chaumont peut simplement servir de décor). Il s'agit d'une représentation d'un des "miracles" attribués à St-Jacques dans l'église St-Nicolas : c'est celui du "pendu, dépendu". Pour faire court, il s'agit d'un jeune pélerin, accompagné de ses parents, qui a été faussement accusé de vol par une servante. Le jeune homme fut pendu. Les parents poursuivirent leur pélerinage et implorèrent St-Jacques à Compostelle. Au retour, leur garçon était toujours vivant et c'est la servante qui fut exécutée. On retrouve cette représentation tout au long du parcours et notamment en Espagne. Ce "miracle" fait partie de la légende du chemin.

 

Représentation du miracle du pendu - dépendu
 Le vitrail de la représentation du "miracle du pendu - dépendu". Tous les vitraux sont du XVIème siècle.

 

 

A 11h, j'ai assisté à la messe à l'église St-Nicolas. Grande ferveur et surtout, beaucoup de monde ! De la bonne humeur aussi... et le curé était très jovial.

 

le clocher de l'église St-Nicolas
 Le chevet et le clocher de l'église St-Nicolas. Le clocher est roman cistercien.

 

La nef de l'église St-Nicolas
 La nef est aussi du roman cistercien mais le choeur est gothique.

 

 

Rêvons un peu. Si toutes les personnes qui fréquentent les églises, les temples (protestants, hindous, boudhistes...), les mosquées, les synagogues... s'engageaient et vivaient dans la vie quotidienne les valeurs que défendent leurs textes sacrés, n'y aurait-il pas plus de justice, de fraternité, d'égalité entre les hommes ?

 

En faisant une petite promenade dans la ville, je vous propose ces quelques clichés

 

La Seine à Châtillon
 La Nied à Faulquemont ? Non, la Seine à Châtillon.

 

Le pont du Perthuis au loup
Le pont du Perthuis au loup ou pont Michel. Il date vraisemblablement de la création de la ville. Simple passerelle au début, il a été remplacé par un pont à deux arches au XVIIème siècle.

 

 Les sources de la Douix
Les sources de la Douix, un endroit calme et rafraîchissant au coeur de la ville. C'est une résurgence qui de tout temps a été vénérée comme sanctuaire guérisseur. Elle conserve toujours une partie de son mystère malgré une exploration sur plus de 180 m.

 

 

Je vais essayer de faire une petite sieste, la chaleur est à nouveau étouffante !

commentaires

A
<br /> Quel bonheur de te lire Jean Paul...partager tes émotions devant ces paysages qui s'offrent à toi, lors de ces "rencontres" intenses avec tes hôtes. Quel bonheur de te sentir renaître , heureux...<br /> Quel ressourcement!<br /> avec toute notre amitié<br /> anne-marie et Jacques<br /> <br /> <br />
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